mercredi 30 mai 2007

Jémima Fiadjoe entre « le désert et l’océan », le temps d’une dédicace

Jémima Fiadjoe entre « le désert et l’océan », le temps d’une dédicace

C’est une dédicace spectacle que Jémima Fiadjoe a donné ce mardi 22 mai à l’hôtel Ibis à l’occasion de la sortie de son dernier recueil de poèmes. Intitulé « Le désert et l’océan », cette œuvre poétique aborde divers sujets relatifs à la souffrance d’une manière générale, mais aussi à l’espoir qui peut se pointer à l’horizon pour une Afrique en proie à la faim, aux guerres et aux maladies.
Pour symboliser cette longue marche de l’Afrique vers un meilleur devenir, l’auteur, par ailleurs, médecin pédiatre, a choisi la femme qu’elle cherche à revaloriser. La femme est, au fait, au centre de cet ouvrage dont la couverture est frappée de l’image d’un tableau du célèbre plasticien Paul Ayhi, tiré de sa collection privée et représentant un visage de femme. « Le désert et l’océan », c’est deux phases d’une même réalité : ignorance et connaissance, endormissement et éveil, éléments caractérisant toute vie, toute société. Mais le rêve de la poétesse, c’est de contribuer à vaincre l’ignorance en faveur d’une vie plus épanouie. Ce recueil édité par les Editions de la Rose bleue est dédié à deux illustres personnalités du monde musical togolais aujourd’hui disparues : le professeur Alex Dosseh-Anyron, père de l’hymne de la République togolaise et Luc Dosseh-Anyron, éminent pianiste et architecte. Le dernier bébé de Madame Fiadjoe a été présenté au public par l’archéologue Angèle Aguigah qui l’a décrit comme un ensemble de poèmes faisant rêver mais aussi réfléchir, une traversée du désert en trois actes. C’est, a-t-elle déclaré, un délice pour la pensée, les yeux et le cœur surtout. De ce recueil, ont été déclamés plusieurs poèmes notamment « Le mal de vivre », « Nouveau regard », « Héritage » … avec un accompagnement instrumental assuré par le pianiste Kely Fiadjoe qui n’est autre que le fils de l’auteur. La soirée a également été émaillée d’interprétations de chansons dont la célèbre « Malaïka » de Myriam Makéba.
Nathalie Akakpo

1 commentaire:

PROGRAMME OSHUN a dit…

Salut,
je découvre avec plaisir votre blog.
Pourriez vous nous faire partager quelques textes de ce recueil?